– Marie Le Heran –
Nous naissons un jour quelque part. Nous n’aimons pas encore, nous sommes trop petit. La sensation d’amour commence avec la perception de notre propre vie. Est-ce nous-même que nous aimons en premier sous les tendres caresses de notre mère ou de notre père ? Une jouissance extrême que peut-être nous chercherons tout le long de notre vie.
En grandissant, la prise de conscience de notre existence apporte dans son sillage une certaine représentation de l’amour. Nous commençons à aimer les autres, nous aimons beaucoup les autres finalement, nous gardons en mémoire quelques visages souriants, des regards lumineux.
La frustration s’installe peu à peu insidieusement, les autres nous déçoivent, forcément puisqu’ils ne nous apportent pas une réponse aux premières sensations d’amour de nous-même. Dans la spirale infernale, vient un temps où nous désirons ne plus aimer les autres, qui deviennent parfois pour nous une source de douleurs, d’attente, de souffrance car ne répondant pas à notre étrange espérance.
Et puis nos enfants naissent à leur tour. Nous les aimons profondément. Tout va être merveilleux, magnifique on aime et on est aimés, rien de plus beau. Les enfants grandissent et eux aussi, parfois nous désirons ne plus les aimer car ils peuvent nous faire souffrir aussi d’autant plus que l’amour est fort et les liens indéfectibles.
Nous vieillissons et nos enfants restent pour nous des enfants, toujours. Cependant la même soif de s’aimer soi-même ne nous quitte jamais.
Le plus beau jour de notre vie reste celui où nous retrouvons cet amour en nous, de nous, en toute conscience, merveilleuse conscience.
7 février 2019 à 11:45
Mon expérience de la pratique de la Connaissance est le retour à la case départ , comme le ressenti dans le ventre de notre mère mais cette fois avec la conscience.AMOUR PAIX sont intimement mêlés.
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