– Le penseur amoureux –
Ce matin, en déjeunant, le sujet du jour était la crise financière et les tensions qu’elle provoque sur les marchés. J’avoue n’avoir rien retenu du brillant exposé de l’expert qui essayait de mettre un semblant d’ordre dans une belle pagaille.
A vrai dire, je savais à l’avance qu’il ne pourrait se contenter que d’émettre des hypothèses, rajouter des questions aux questions, tenter de calmer les inquiétudes. Puis il nous a gratifié, en guise de conclusion, de cette fine observation :
« Tout le système serait au bord de l’implosion, surtout psychologique, sur les marchés. »
Tiens, ai-je pensé en moi-même, derrière le masque de la froide analyse financière, des hausses et des baisses d’actions, des prises de contrôle et des cessions d’actifs, des investissements et des déficits des États – et Dieu sait quoi encore – l’humain referait-il surface ? Plutôt une bonne nouvelle, non ?
Et une petite voix intérieure m’a susurré à l’oreille ce refrain bien connu :
« Tu verras bien qu’un beau matin, fatigué
J’irai m’asseoir sur le trottoir d’à côté.
Tu verras bien qu’il n’y aura pas que moi,
Assis par terre comme ça. »
Et nous réaliserons que le jeu n’en valait pas la chandelle et qu’il y en avait peut-être un autre auquel on avait oublié de jouer.
13 avril 2012 à 10:38
Merci beaucoup pour cette nouvelle histoire. C’est bon de prendre le temps et de réfléchir et de voir les choses d’une autre façon. On pourrait découvrir des richesses auxquelles l’on ne s’attendait pas du tout! (:
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