– Le penseur amoureux –
Ce matin en déjeunant, j’écoutais une rediffusion d’une émission entendue la veille. Curieusement, mon oreille était neuve, attentive, réceptive. Peut-être le résultat d’une nuit de sommeil réparateur.
Comment pouvais-je expliquer autrement être passé à côté de cette jolie déclaration d’une mère à sa fille : « Sais-tu pourquoi je t’ai appelée Gal (« vague » en hébreux) ? Parce que les vagues n’ont pas de limite, comme l’océan. »
Le sens profond de ce qui arrivait jusqu’à moi par le biais d’autres ondes, non liquides celles-là, a mis mon cœur en joie. J’ai souri, me suis approché de mon ordinateur pour me mettre à l’écriture de cette chronique avant qu’elle ne s’estompe dans mon souvenir.
Pour décrire le voyage d’une vie, nous utilisons parfois l’analogie d’un bateau embarqué sur les flots. Mais si nous n’étions tout simplement que des vagues, de simples vagues qui se forment à la surface d’un océan pour, une fois leur course achevée, s’y fondre à nouveau ?
Bien sûr, comme toutes les analogies, elles ne peuvent rendre compte de la totalité d’un état, d’une expérience. Car comment expliquer que la vague ait conscience d’elle-même, qu’elle puisse en avoir conscience au point de se prendre pour un bateau ? Avez-vous déjà vu des vagues se prendre pour des bateaux ?
L’analogie s’arrête là, mais cela m’a plu ce matin de m’imaginer comme issu d’un remous à la surface de l’océan de la vie. Peut-être un bouillonnement, une ébullition, que sais-je encore : une bulle de conscience ?
10 juillet 2012 à 11:37
un peu vague mais pas flou du tout !
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10 juillet 2012 à 14:56
C’est au matin tu dis ? Et tu as bu quoi hier au soir ? Bise
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